La valorisation des déchets, enjeu clé pour les acteurs du curage
La gestion des déchets dans le bâtiment est un enjeu environnemental de 1er plan, sur lequel SEP s’est engagée depuis de nombreuses années avec des objectifs ambitieux de valorisation
Nous travaillons ainsi depuis de nombreuses années avec différents éco-organismes (Valdelia pour le mobilier, Ecosystem pour les DEEE, Optimum pour la moquette…), et avons réalisé plusieurs chantiers avec des objectifs chiffrés de valorisation et/ou de réemploi, pour des acteurs de 1er plan comme AEW Europe, Hines, Schroders, Aviva... (chantiers HQE, BREEAM, etc.)
L’ensemble de l’équipe SEP est donc familière de cette démarche de dépose / tri / conditionnement
Pour chaque opération, nous élaborons un SOGED (Schéma d'organisation de la gestion et de l'élimination des déchets de chantier) ad hoc, qui formalise nos pratiques en matière de gestion responsable des déchets, en privilégiant dès que cela est possible et pertinent le recyclage des matériaux et déchets.
En fin de chantier nous produisons également un bilan déchets, constitué d’un tableau de synthèse des volumes/tonnages traités, de l’ensemble des BSD correspondant, et des performances atteintes en termes de valorisation, permettant à nos clients une visibilité et une traçabilité totale des flux de déchets
Ci-dessous nos performances de valorisation pour les principaux flux de déchets issus de nos chantiers de curage, déconstruction et dépollution :
Principales familles
de déchets
Poids relatif parmi les déchets du bâtiment
72%
26%
Taux de valorisation moyen SEP
Béton : 100% (recyclage)
Terre et gravats : 100% (remblai)
Verre simple vitrage : 100% (remblai)
Verre feuilleté : 75% (biogaz)
Bois A et B : 100% (combustible)
Carton et papier : 100% (recyclage)
DIB : 75% (biogaz)
Déchets verts : 100% (compostage)
Métaux ferreux et non ferreux : 100% (recyclage)
Plâtre : 97% (recyclage)
4%
DEEE : 75% (réutilisation)
Amiante et plomb : 0% (enfouissement)
Autres DD traités par SEP : PCB et hydrocarbures, polystyrène, glycol, fluides frigorigènes, têtes de DI radioactives...
Déchets plomb
RSE
Réemploi et réutilisation de matériaux et d'équipements issus du curage
Comme Monsieur Jourdain, nous pratiquons le réemploi depuis de nombreuses années sans savoir le nom que cette pratique portait ! ainsi récupérons-nous régulièrement divers équipements et matériels, que nous remettons en usage :
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soit pour nos besoins internes : nos propres locaux sont presque exclusivement équipés en seconde main, qu’il s’agisse du mobilier de bureau, des équipements logistiques (racks de stockage, transpalettes, etc.)
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soit pour la revente à des tiers : à ce titre nous avons développé une expertise de sélection d’articles rencontrant une véritable demande et n’exigeant pas de travaux trop lourds de remise en état ni de problématique assurantielle spécifique.
Cette pratique est désormais naturellement intégrée dans notre processus de tri des déchets sur site, et l’ensemble de nos opérateurs a acquis le réflexe de considérer la réemployabilité de chaque élément avant de le diriger vers la benne
Ces dernières années la demande s’est intensifiée en ce sens sur le marché, et nous avons décidé d’être proactifs pour être à la pointe sur ce sujet du réemploi :
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Nous avons activement contribué aux travaux de Démoclès sur les sujets de valorisation des déchets du bâtiment
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Nous contribuons au programme SPIROU (Sécuriser les Pratiques Innovantes de Réemploi via une Offre Unifiée) animé notamment par le CSTB
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Nous faisons partie du groupe de travail Réemploi du SEDDRe (syndicat pro affilié FFB)
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Tout récemment nous avons intégré l’accélérateur BPI centré sur le traitement et la valorisation des déchets
Dans ce cadre nous nous sommes forgé les quelques convictions suivantes, s’agissant du réemploi:
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Anticipation : plus le sujet est traité en amont, plus il a de chances d’aboutir
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Logistique : de nombreux coûts cachés à ne pas sous-estimer ! Plus on est en circuit court (idéalement le repreneur vient chercher l’item directement sur le chantier, ou bien le réemploi est assuré par le projet de réhabilitation lui-même), plus on sécurise le bilan économique (et le bilan carbone évidemment puisque plusieurs transports sont ainsi évités)
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Caractéristiques à privilégier pour les éléments ciblés en réemploi : robustesse (capacité à résister au transport et diverses manutentions), valeur unitaire de revente significative, faibles coûts de remise en état, non soumission à des garanties techniques